mardi 8 janvier 2008

Vive St-Louis

Vendredi, 16h, on fait nos bagages et on se joint à Mansour et Lala, du Réseau Siggil Jigeen, dans leur voyage vers St-Louis ou ils vont pour une réunion. On roule tranquillement vers Thies ou on passe devant de splendides paysages. Wow. Palmiers, cocotiers et baobas offrent un beau spectacle au coucher du soleil. Après 4 heures de route on atteint afin St-Louis. Mansour et Lala vont à leur logis respectifs puis ils nous déposent à l’Espace Jeune ou Roch et moi dénichons une chambre (avec 2 lits) pour 8000 cfa (16$). Roch reprend contact avec un ami à lui, sénégalais, mais ayant étudié avec lui à l’UQAM. Les deux sont très contents de se voir et Kissima n’arrive pas à croire que son ami de Montréal est venu le visiter dans son pays natal.

Le lendemain, je me réveille avec une centaine de piqûres sur les jambes et les bras. (Oui, une centaine!). J’aurais du amener mon moustiquaire, mais bon au moins j’ai mes pilules anti-palu. Kissima nous accompagne durant notre visite de St-Louis. On traverse le pont, on arrive sur l’Ile. On découvre une ville ou il n’y a pratiquement pas de traffic, donc pas trop de pollution et surtout un air respirable. De plus c’est relativement petit, alors facile de s’orienter et tout se trouve à distance marchable. Il n’y a pas de sable sur le trottoir. Les bâtiments sont colorés. Il y a des palmiers un peu partout. On croise plusieurs chèvres, dont quelques bébés trop mignons. Le centre ville présente de nombreux restaurants, boutiques et bars. Ah mais c’est 1000 fois mieux qu’à Dakar. Moi je veux rester ici! Roch est d’accord avec moi. On va visiter quelques boutiques dartisanat (ou les vendeurs se fontun peu harcelants mais bon, on est habitues) puis Kissima nous invite à manger chez lui. On arrive à une demeure blanche et beige, fleurie, à plusieurs étages ou les escaliers se croisent. Un jardin à l’arrière avec divers arbres fruitiers et une petite case abritant des moutons et un coq. On discute dans le salon puis on va manger du tiéboudjenne sur la table avec des couverts.

En après-midi, on va à la Langue de Barbarie, avec le 4x4 de Kissima. J’apprends que un 4x4, ça beau être tout terrain, ça peut s’enfoncer dans le sable. Notre ami passa une bonne partie de l’après-midi à essayer de déprendre sa voiture. Roch et moi on admirait les vagues et le soleil argentés. La plage s’étendait à perte de vue, il faisait froid alors il n’y avait personne. Je dessine une Patate dans le sable, clin doeil a ma sister. Pendant que Roch contemplait le paysage, subjugué, je me donnai comme mission d’aller jusqu’au bout de cette plage lointaine. Le pagne au vent, je marchai jusqu’au point ou le fleuve se joint à la mer, en croisant 4 anguilles échouées et en ramassant des coquillages. Les vagues étaient particulièrement fortes ou l’eau douce bleu foncé croisait l’eau salée verte pâle. Je revint en joggant, vers mes amis, qui étaient encore affairés à sortir le 4x4 de son trou à l’aide du cousin de Kissima et de deux touristes. J’entends parler espagnol? Nice! J’en profite pour pratiquer un peu ma 3e langue. Ah que ça me manque. On pousse tout le monde ensemble et l’engin finit par sortir. On a du sable partout, après une douche, on se rejoint pour manger. On trouve un resto cute pas cher ou on me sert une assiette colorée super appétissante accompagnée d’un jus de Bouye (pain de singe). Délicieux. Belle journée bien remplie.

Le lendemain on souhaitait aller visiter le parc du Djoud, 3e réserve mondiale d’oiseaux. Toutefois, avoir su ce qui nous attendait, on aurait sûrement opté pour le tour organisé. Ca aurait coûté aussi cher et ça aurait été beaucoup plus confortable. Soyons francs, le chemin en taxi était carrément insupportable. Le chemin cahoteux faisait claquer le vieux taxi de partout, tellement que je me bouchai les oreilles tout le long. Mais ce n’est rien comparé à toute la poussière qu’on respirait dans l’habitacle. Les trous à l’arrière du véhicule amenaient un vent de poussière qui nous obligeât à faire le trajet la bouche et le nez dans le chandail. Vraiment, on avait hâte d’arriver. Roch eut une vision du futur en s’apercevant avec les cheveux gris de poussière. On payât milles et un frais puis on embarqua à bord de la pirogue avec notre guide. Des dizaines de pélicans volaient autour de nous, seuls ou en nuée. Des cormorans africains étaient perchés, nombreux, sur un arbre. On aperçut un varan et un bébé crocodile. Des buffles bruns, noir ou beige apparaissaient de temps en temps sur les rives. On arrivât au nichoir des pélicans, des centaines de ces oiseaux prenaient place sur un immense rocher plat. Le guide nous informa que les noirs au centre sont les bébés. On cherchât un python sans succès. On revint à la rive. Le chauffeur de taxi nous fit un signe. On allât le rejoindre -Ici il y a un python. -Quoi?! Nice! Après une balade correcte, mais pas trop impressionnante, j’étais bien contente d’apercevoir un si gros reptile de près dans son milieu naturel. On revint à la ville de la même manière infernale qu’on était venus.

On quitta St-Louis à contre-cœur, la préférant de beaucoup à Dakar. Kissima nous négocia un taxi 7 places à 4300 cfa (9$). On pris place au fond de la voiture, un peu serrés avec un arabe à notre droite. On tua une heure en écoutant un épisode de Dexter, une série, sur le portable de Roch. Faut dire que tout le long de la fin de semaine, j’étais enrhumée. Et particulièrement sur le chemin du retour ça feelait pas trop, j’avais mal à la tête, j’étais ultra fatiguée puis je me mouchai et me remouchai. J’arrive à la maison à 21h. Ville sale aux trottoirs pleins de sable. Trafic permanent de taxis polluants. Bouffe médiocre servie à terre. Je ne comprends rien de ce qui se dit autour de moi. J’aurais été tellement bien chez Kissima à St-Louis, en plus il y avait 2 chambres d’invités de libre…

Toutes les photos ici: http://picasaweb.google.fr/IzzabelleM/Senegal_StLouis

1 commentaire:

Anonyme a dit...

super blog et photos , j aime ton blog , chaque matin avant le boulot cé un plaisir de te lire.
continue cé cool