vendredi 22 février 2008

Siné-Saloum

Le jour après avoir visité Fadiout, on part à 3 vers le Siné Saloum, puisque Julie restera à l’auberge car elle est malade. On saute dans un taxi « 7 places »…à bord duquel on était 10! Plus un bébé… et un passager sur le toit! Donc 11! Après un trajet au beau paysage, traversant brousse aux baobabs et cocotiers et petits villages, on arrive à Ndangane. Mon livre recommandait un tour des îles, on trouva donc un piroguier et on négocia le tout pour un tarif qui resta assez cher. On embarqua au gros soleil sur une pirogue qui nous mena d’abord à l’Ile de Mar Lodge.

Mar Lodj est une petite ile calme du Siné Saloum. On constata assez vite que la visite allait être spéciale : le guide local de l’ile, Picasso, est soul. Il commence par nous montrer sa boutique, comment il peint les tableaux en sable et d’où viennent les divers sables colorés ; le blanc de la plage, rouge de l’écorce, noir de bois brûlé. On parcoure le village de l’île ou chrétiens et musulmans vivrent ensemble. On croise non seulement des tits moutons, mais pour la première fois des tit cochons (les musulmans ne mangeant pas de porc). On aperçoit une vierge noire dans l’église. Un baobab et un fromager s’étant liés à tout jamais. Il fait très chaud et le rythme de vie semble relaxe, des petits enfants partout, tout le monde rassemblé sur la place pour discuter, pas de voitures, presque pas de pollution. On retourne à la pirogue ou on regretta de ne pas avoir nos maillots et on fila vers la foret de baobabs.

Notre grande pirogue se faufile a travers les bolongs, sections du marécage, (ça me fait penser a la rivière des milles îles ou au djoud). On descend puis on marche sous le gros soleil vers je ne sais trop quoi. Le guide ne nous donne pratiquement aucune explication, un peu décevant à vrai dire. On découvre tout par nous-mêmes. Ah, tient, une termitière! Ah un champs de cacahuètes! Le jeune piroguier de 13 ans réussit tout de même à nous pointer une emprunte d’hyène. Il y avait 3 choses d’incluse dans le tour. -On ne devait pas aller à l’ile aux oiseaux ? –Oui regarde c’est là l’ile aux oiseaux. On passe en vitesse devant une ile semblables aux autres. -Mais là il n’y a pas d’oiseaux, il fallait venir le matin. GRrr il nous a vendu le tour en sachant très bien qu’on n’y apercevrait rien. Maudit crosseur.

Un guide rigolo, mais soul, aucune explications et on aperçu moins d’oiseaux que de notre hôtel de Joal. On se pensait ben fins à se débrouiller seuls, mais on aurait franchement du aller à un hôtel et prendre de quoi de mieux organisé.

Le lendemain on passa tout le lundi matin à relaxer dans les hamacs du Thiouraye. Finalement on revient à Dakar en prenant 2 cars…dont un dont le plancher troué me laissait entrevoir la route! Un peu plus et on avançait avec nos pieds comme les Flintstones…

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