J’ai enfin réussit à apprendre le nom de tout le monde et de comprendre les liens de parenté entre chacun…(enfin, presque tous...)
Père
Mor. 70 ans. Retraité. Plutôt conservateur (ex : dit que écouter de la musique c’est mal). Est allé en France, en Italie et aux USA voir ses fils.
Mères (surnommées -Yaye-, ne parlent pas bien& le français)
- Ngone (1e femme, mère de celui qui est en
France) - Ndeye Niane (2e femme, mère de Fama et de celui en Italie et aux USA)
- Zuké (3e, mère de Cheikhou et Aida) : Parle pas vraiment français mais chaque jour me dit bonjour toute souriante de son sourire a moitié édenté. Elle est supposée être ma mère d’accueil. Se teint les bouts des doigts et les plantes des pieds avec du genre de henné.
Les filles (parlent toutes bien le français)
-
Aida (fille de Zuké). Ma meilleure amie ici, celle avec qui je m’entends le mieux, qui s’occupe le plus de moi, avec qui j’ai le plus discuté. Elle a la patience et la gentillesse de m’accompagner à faire mes commissions et de répondre à mes nombreuses questions. - Ngaya (fille de Ngoné, ne pas prononcer ène-gaya mais bien juste n’gaya).
- Fama (fille de Ndeye Niane). Elle travaille dans la boutique en bas.
- Gass (fille de Ngoné). Elle est couturière.
- Djé Aissatou (cousine, sa mère est la sœur de Ngoné).Elle travaille dans une boutique orange (cellulaire)
- NDoumbé (prononcer noubé). Elle aide souvent à la cuisine. (pas une sœur mais la femme d’un fils parti en Italie).
- Mamfatou (fille de Ndeye Niane) mère de Mohammed, ne demeure pas dans la maison, l’aînée. Travaille dans la boutique en bas.
- Fatou Ndeye. Elle aussi ne demeure pas à la maison elle reste avec sa belle famille.
Les garçons
- Chekhou (fils de Zuké, prononcer chérou). Avec lui aussi je m’entends super bien. Vends de la marchandise (meubles, tissus) de grossistes à des marchands. Oublis ses clés partout.
- Baye Niane (fils de NGoné). Le plus jeune. Je ne lui ai jamais vraiment parlé car il parle toujours en wolof.
- Mor. On ne le voit pas souvent. Je croyais qu’il était un fils comme les autres, mais non il est le fils d’un ami du père et habite depuis son enfance ici. Ca m’a un peu abasourdie d’apprendre que ses parents avaient laissé leur fils se faire élever par quelqu’un d’autre, surtout si sa famille avait les moyens de l’élever. Aida m’a expliqué que, enfant, il adorait son père (Mor), passait tout son temps à la maison et pleurait lorsqu’il devait s’en aller. Ses parents l’ont donc laissé ici, ou il semblait plus heureux. Maintenant qu’il est plus grand, il fait l’aller retour entre les deux familles. Aida m’a dit que c’était courant ici, elle-même a été élevée par sa tante une partie de son enfance.

- Les fils qui sont ailleurs : Bara (France), Alioune (USA), Modou, Pape, Omar, Madiop (Italie), Ousmane et Mbaye (décédés)
Les autres
- Mohammed. Le bébé de Mamfatou, il a 11 mois et est en train d’apprendre à marcher. Son père est aussi souvent dans les environs.
- Les bonnes. Elles sont 3 ou 4 filles asses jeunes qui font la cuisine et le ménage à chaque jour. Celle est le plus suvent avec les filles et fait nos comissions est Hadi. il y a aussi Awa qui nettoye les pieces a chqaue jour.
- Les amis de la famille. Pape est celui qui est le plus souvent aux alentours.
- Abdul. Celui qui fait le thé, j’ai pas encore saisi il venais d’ou


l’avais cherché a Montréal sans succès et j’étais vraiment contente d’apprendre qu’il jouait ici. Le film se déroule dans un futur où les pays riches sont devenus pauvres où l’Afrique est maintenant le seul espoir dune meilleure vie. Les blancs veulent tous immigrer aux Etats Unis d Afrique, mais le pays leur ferme ses frontières. On y raconte l histoire d’un couple de français prêts a tout pour y aller, qui décident de tenter d’y entrer illégalement . Ils ont de grandes études mais l’Afrique est saturée de personnes qualifiées ne peut leur offrir que des petits boulots mal payes (serveurs, bonnes). Les blancs demeurent tous dans la -cité blanche-. Ils ont de la misère a trouver des appartements dans les quartiers normaux car personne ne veut leur louer. Beaucoup ont des préjugés envers eux a cause de la couleur de leur peau. Le monde a l’envers quoi ! Plusieurs passages ont suscité des rires dans la salle, car il est si inhabituel de voir des blancs se faire commander par des noirs

Le vendredi j’ai pu enfin voir d’autre chose que ma maison ; Lala (une dame du Réseau Siggil Jiggen) m’a fait faire un grand tour en voiture. On est d’abord allées à la banque (eh, bien à 4 banques pour enfin en trouver une ouverte le vendredi à 16h45, beaucoup de commerces ferment tôt à cause de la grande prière). Ensuite on s’est dirigées vers la petite plage de l’Anse Bernard, ou on croisa un autobus entier de toubabs (blancs), assez vieux, débarquant pour prendre des photos du point de vue. Sur la plage, j’ai discuté tranquillement avec Lala pendant qu’un groupe de garçons jouait au futbol derrière nous. (Ca me rappelait un peu José Luis qui y jouait si souvent…). Puis on a fait un arrêt au marché. Pas de stationnement… on se stationne sur le terre-plein entre les deux voies! On visite les petites boutiques vendant des fruits, je m’achète 2 pamplemousses, des bananes, et un carasol (qui ressemble beaucoup à la chirimoya). En repartant, j’aperçois un gars avec le chandail des CANADIENS de MTL!! Malade!!
Faites votre don
via le
